jeudi 16 décembre 2010

Amphithéâtre : en partenariat avec Toulouse Art Breaker lance le parcours Lecture "Les entendre dire !"

 De quoi s'agit il ?

D'un petit atelier de lecture, encadré par Thierry Migné, et qui se déroulera pendant les 4 mercredi de février : trois répétitions ponctuées par une lecture publique, dans la magnifique bibliothèque Garrigou. C'est une forme d'expression scénique originale, a mi-chemin entre le théâtre et le conte, où, à plusieurs, vous pourrez lire à un public un patchwork de différents textes autour du thème "Justice".
Pas de panique, il ne s'agit pas d'un oral de droit ! Le thème n'est pas à prendre à la lettre. Ce sera juste un guide, un fil conducteur. Toutes les significations, aussi osées que subtiles, seront possibles. Tous les supports seront acceptés : polars, poèmes, textes de loi, articles de journaux, articles philosophiques, pamphlets, romans, tout ce que vous voulez !
Thierry Migné se chargera ensuite d'assembler ces textes et de leur donner une cohérence.
Si vous êtes intéressés, les inscriptions se font dès maintenant à partir du site de TAB, rubrique actus ou en suivant le lien : http://www.univ-tlse1.fr/67338864/0/fiche___actualite/&RH=Cult

N'attendez pas trop longtemps, les places sont très limitées !

jeudi 25 novembre 2010

Besoin de comédiens amateurs dans la pièce de Julie Bérès au théâtre Garonne!!!


A l'occasion du spectacle Notre Besoin de consolation, le théâtre Garonne recherche des comédiens amateurs!

Le spectacle de Julie Bérès est accueilli au théâtre Garonne du 3 au 5 février 2011.
A cette occasion, la compagnie Les cambrioleurs souhaite intégrer un groupe d'amateurs à son projet, avec lequel elle mènera des temps d'ateliers, la veille et lors des représentations en vue de leur participation à quelques scènes du spectacle.

C'est une expérience unique et riche, une opportunité incroyable!

Organisation des ateliers: travail corporel, jeu scénique accompagné par le chorégraphe Lucas Manganeli et la metteur en scène, Julie Bérès.
Nombre d'amateurs: 15 personnes, d'âges et de sexe différents.
Disponibilités impératives!!!: la veille de la 1ère représentation: mercredi 2 février de 17 à 21h30, le jour de la 1ère: jeudi 3 février de 12h30 à 17h et à 18h30 pour l'échauffement, et vendredi 4 février, à 18h30 et samedi 5 février à 19h pour échauffement et jeu.
Renseignements et inscriptions: Ellen Ginisty - ellen@theatregaronne.com - 05 62 48 56 57

N'hésitez pas à contacter Amphitheâtre





mardi 16 novembre 2010


Jeudi 7 avril 2011, au Théâtre Garonne, de Jeanne Candel par le collectif La Vie Brève
durée : 1h25

Sur une trame plutôt sombre – Robert Plankett, c’est le gars qui meurt au bout de cinq minutes – le premier spectacle du pétillant collectif La Vie brève tisse un patchwork hilarant pour dire les éclats d’une vie. Du théâtre mené tambour battant, à la façon d’un concert de free jazz.

Robert Plankett cueille des pommes dans son jardin. Il se met à entendre les animaux de la forêt lui parler : le hérisson, le renard, même un panda… Puis Robert Plankett s’effondre : il a cessé de vivre. C’est alors pour ses proches le début du deuil, le moment de se retrouver dans sa maison, de partager grands souvenirs et petites babioles, de distribuer les éclats d’une existence. Pour son premier spectacle, le collectif La Vie brève compose un patchwork de situations et d’anecdotes tour à tour surréalistes ou concrètes, émouvantes ou délirantes, immergeant le spectateur dans une quête qui ne laisse personne indifférent : que reste-t-il d’une vie humaine ? Du théâtre « live », conçu à même le plateau lors d’improvisations en répétition, et joué avec l’énergie d’un concert de free jazz. Le bel élan des acteurs, la bluffante maturité de leur théâtre, tout nous pousse à croire que le nom de ce nouveau collectif est des plus mal choisis. Et c’est tant mieux.

"Robert Plankett est composé d’histoires vraies, de mensonges, de papier kraft, de la petite messe solennelle de Rossini, d’un poulet, d’un livre introuvable intitulé « L’art dentaire en médecine légale », d’un chagrin d’amour, d’un cercueil ET de cendres, d’une actrice qui perd la mémoire, d’un cerveau, d’une machine à crêpes, de cartons pour emballer les objets du mort, de trous pour différents points de vue, de pommes, du temps qu’il fait pour de vrai aujourd’hui... (liste non exhaustive)"
Jeanne Candel

Zoom sur Jeanne Candel:

Actrice pour le théâtre et le cinéma, danseuse, metteuse en scène, Jeanne Candel sort du CNSAD en 2006 où elle a travaillé avec Andrzej Seweryn, Joël Jouanneau, Muriel Mayette, Philippe Adrien, Mario Gonzalès et Arpàd Schilling.

Elle met en scène Icare, une création itinérante entre le théâtre et la danse au CNSAD en 2004. En 2005, elle danse au sein de la Cie AZAR. Depuis 2006, elle travaille régulièrement avec le Kretakör et Arpàd Schilling. Le Théâtre de Vanves l’invite en résidence avec le collectif La Vie Brève pour créer Robert Plankett en 2010 et lui propose également de coordonner et assembler les 30 petites pièces de Montre-moi ta Pina, une soirée dédiée à Pina Bausch.


Jeudi 28 avril 2011, à 21h, au Théâtre Grand Rond

Il y avait foule au manoir, de Jean Tardieu

Cie Les Amis de Monsieur

Mise en scène par Christian Chamblain

Avec Corinne Calmels et Jean-Paul Bibé


Durée : 1h15

"Il y avait foule au manoir" ce soir là. On pouvait y croiser du beau monde, du bourgeois, de la noblesse, des enfants, des amoureux transis: "Oswald et Zénaïde". On y changeait "Un mot pour un autre". Valsez, chantez mais "Finissez vos phrases". Ce qu'ils y faisaient? "Eux seuls le savent". Il y avait foule au manoir ce soir-là...
Voilà un spectacle totalement irracontable tant l’art de l’absurde en irrigue chaque seconde. On se contentera de quelques chiffres : 5 courtes pièces de Tardieu, 2 comédiens, une porte et… 21 personnages plus farfelus les uns que les autres.


Mercredi 30 mars 2011 à 21h, au Théâtre Grand Rond
Fin de partie
, de Samuel Beckett

Avec la compagnie
Arène Théâtre

Mise en scène et scénographie d'Eric Sanjou
Avec Georges Gaillard, Eric Sanjou, Valérie Mornet et Christophe Champain

Durée : 1h30



Fin de partie est un huis clos à quatre personnages, Hamm, Clov, Nell et Nagg et se déroule sur une journée à une époque inconnue et sans doute post-apocalyptique où tout manque. Ils sont enfermés dans un refuge et semblent être les derniers vivants de l'humanité. Hamm, aveugle et paralytique, règne de son fauteuil sur cette étrange "famille". Il entretient avec Clov, son valet et fils adoptif, une étrange relation à la fois tendre et féroce. Nell et Nagg, les parents de Hamm, ont perdu leurs jambes lors d'un accident de tandem et vivent désormais dans des poubelles et dépendent totalement de Hamm et Clov.


Vendredi 25 mars au TNT,
Mort et réincarnation en cowboy, de Rodrigo Garcia
La Carniceria Teatro, avec Juan Loriente, Juan Navarro et Marina Hoisnard
durée : 1H15
spectacle en espagnol surtitré en français

Deux types sous haute tension s'autodétruisent avant de revenir harnachés en cow-boys sereins, devisant avec humour sur le monde...

Deux types sous haute-tension délirante se consument dans une spirale autodestructrice, une descente aux enfers à coups de bières, de guitares électriques jetées à terre et de sons saturés. Après un passage hors-scène pour une danse lascive avec une geisha et des poussins, ils reviennent dans la deuxième partie, harnachés en cow-boys. Bottes, chapeaux et ray-ban, ils devisent sur l’état du monde, la libido du couple, aussi distants, ironiques et apaisés, qu’ils étaient chauffés à blanc dans la première.
Mort et réincarnation en cow-boy sépare sous forme de diptyque deux faces du théâtre de la cruauté de Rodrigo García, la performance de poésie brutale, qui met scène et corps à vif, et l’écriture, dépouillée et incisive. Une même générosité teintée de profonde mélancolie imprègne ce qui est plus qu’un spectacle, un objet artistique assez dérangeant pour nous faire partager cette expérience : nous sommes vivants et le monde est un cauchemar dont il faudrait se réveiller.


"Je ne me consolais pas à l’idée que les enfants connaîtront pire que nous et qu’ils l’ignorent. Que les enfants n’auront pas d’autre avenir que le mien aujourd’hui, qu’au bout du chemin c’est la même chose qui les attend tous. Ça ne me rendait pas plus fort et ça ne m’empêchait pas non plus de reconnaître ma décadence. Sortir faire un tour, qu’il fasse beau temps ou qu’il pleuve des cordes, sortir faire un tour, pour contempler et pardonner. Pardonner chaque existence : au fond, ce n’est pas leur faute à eux."
Rodrigo García





Mercredi 23 mars,

Chorégraphie de Pierre Rigal dans la danse avec "Micro", avec la Compagnie Dernière Minute

Un spectacle présenté dans le cadre du Festival d'Avignon 2010.

La liturgie rock, dernier horizon de la création chorégraphique? Toujours est-il que le Rock Identity de Kataline Patkaï semble avoir fait des petits. Pierre Rigal, dont les quatre précédents spectacles en dix ans d'activité ont marqué, s'empare à son tour du sujet et du micro. Micro, le spectacle qui donne à voir la musique qui elle-même se donne au public, réunit un groupe rock et, véritable idée de mise en scène, le chorégraphe dans un rôle de manutentionnaire, de "technicien de surface du plateau", qui "déplace les objets du concert", devient "une sorte de chef d'orchestre qui essaie d'organiser la rencontre entre les mouvements et les corps".



Mardi 15 février 2011,
C'est comme ça et me Faites pas Chier,
de Rodrigo Garcia
La Carniceria Teatroune
avec Melchior Derouet, Núria Lloansi, Daniel Romero



Le sale môme du théâtre européen révèle sa part d’ombre et de fragilité avec son dernier spectacle écrit pour un acteur aveugle – et surtout terriblement doué. Élégiaque et nostalgique, une ballade zébrée de courts-circuits hallucinants.

Sans un instant baisser la garde, sans déroger à sa proverbiale sauvagerie, sans renoncer à son goût pour la cruauté des rituels sadomasochistes qui sont la marque de fabrique de son théâtre écorché vif, c’est pourtant sur le ton de la confession que Rodrigo Garcia témoigne avec une extrême pudeur d’un paradis de l’enfance...

Patrick Sourd, Les Inrockuptibles


On croyait connaître le sale môme Rodrigo García, son goût pour le trash, les coq-à-l’âne délirants et la dénonciation rentre-dedans du consumérisme. On l’aimait un peu pour ça, et beaucoup pour ce talent indiscutable à transformer en oeuvre d’art les rebuts de notre société – fontaines de ketchup, montagnes de burgers, décors Ikea –, et aussi parce que cet homme est l’un des meilleurs dramaturges de sa génération. On croyait donc le connaître, et on se trompait (un peu) : contrairement à ce que pourrait laisser croire le titre, C’est comme ça et me faites pas chier, monologue écrit pour un acteur aveugle sidérant, est une oeuvre tendre et mélancolique, une ode au paradis perdu, à la découverte de l’écriture, et de la beauté. Comme un long poème, visuel et sonore, où les images autant que les mots abordent des contrées intimes invisibles et indicibles. Mais, comme on est quand même chez Rodrigo García, son paradis est zébré de spasmes punks et de moments de pure hystérie...

Ce texte a été écrit à la demande d’Emilio. Il m’a expliqué que l’acteur qui allait le jouer‚ José Luis, est aveugle. J’aimerais qu’il lise le texte – en grande partie au moins – en braille. J’aimerais aussi qu’il s’habille comme John Travolta dans La Fièvre du samedi soir. Et qu’il danse. J’ai imaginé une grosse boule à facettes‚ comme dans les discothèques. Si José Luis commet la bêtise d’y mettre la main et de toucher la boule‚ les miroirs tomberont car ils sont mal collés à la boule. Il ne restera alors que deux miroirs bien accrochés. Rien que deux miroirs qui refléteront‚ de temps en temps‚ de la lumière sur scène‚ tandis que la boule nue suivra son cours sans s’arrêter.
Rodrigo Garcia





Jeudi 17 février 2011 au théâtre Grand Rond

La Nuit juste avant les forêts

Cie Graines d’Anan’art, de Bernard Marie Koltès, mise en scène par Luc Jaminet, avec Philippe Cancé

Durée : 1h20

« J'ai cherché quelqu'un qui soit un ange au milieu de ce bordel. »

Un homme seul dans la ville. Mais ce paysage là, cet homme là n’ont rien de banals. Il pleut, il cherche une chambre, il cherche à fuir, il cherche à rencontrer…On le sent mort de froid, mort de peur, mort de fatigue. Au coin de la rue, il a aperçu quelqu’un. Il a couru derrière lui pour ne pas le laisser filer…

Ce qu’on croyait être un monologue est inexorablement un long soliloque, adressé à cette ombre passagère. Il ne faut surtout pas le laisser partir, prolonger le moment le plus possible, tant l’homme se sent seul. Son discours exprime tout à tour cette solitude contemporaine, la révolte contre ce monde et « ses classes exploitées », contre « [c]es cons, qui stationnent » .

Et puis le désir. Le désir de l’autre, de sa présence, mais aussi le désir de toute un vie, le désir enfouit en chacun, quoiqu’il vise. Il parle, parle aussi avidement qu’il ferait l’amour, crie son univers et utilise tout les mots qu’il connaît pour retenir cet autre. Koltès l’a dit et ce spectacle le confirme, cette pièce est « l'expression, la longue expression d'un désir unique ».

Jeudi 3 février au Théâtre Garonne
Notre Besoin de Consolation
Julie Bérès

Cie Les Cambrioleurs
mise en scène Julie Bérès scénario, dramaturgie Julie Bérès, Elsa Dourdet, Nicolas Richard, David Wahl interprété et créé par Virginie Frémaux, Eric Laguigné, Mike Hayford, Agnès Joessel


Julie Bérès allume la mèche de la bioéthique et de ses avatars les plus fous et invente une fiction onirique traversée d’images, de corps et d’objets en mouvement. Une ode à la fragilité humaine.

"Dans Notre besoin de consolation Julie Bérès fouille les questions éthiques que soulèvent certains progrès scientifiques quand ils touchent au vivant. Biogénétique, clonage, interventions pour ralentir le vieillissement des cellules, manipulations de l’ADN, congélation des corps après la mort… Tout cela dessine le paysage d’un monde post-humain où le fantasme d’immortalité deviendrait chose réelle. Partant en « immersion documentaire » au coeur de ces réseaux (banque du sperme au Danemark, mères porteuses en Inde, etc.), Julie Bérès en tire des images, des situations, des fragments de textes, des illusions d’optique, nous soumettant au trouble du vrai et du faux. Un théâtre onirique, à la fois burlesque et cauchemardesque, pour réveiller les consciences." Jean-Marc Adolphe, Théâtre de la Ville



"Il s’agit pour moi d’élaborer une composition dans laquelle l’imaginaire et les propositions des interprètes puissent entrer en interaction avec l’émotion qu’offrent la création sonore, les trouvailles scénographiques, les distorsions que permettent les projections de la vidéo et de la lumière. Pour nous, tout est «matériau», les objets, la lumière, l’image, les corps, les matières. Chaque élément est passé au tamis du sens. Comme des indices qui pointent en justesse et discrétion." Julie Bérès


Zoom sur Julie Bérès:

Née en 1972, formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris (promotion 1997), Julie Bérès est comédienne auprès de Stuart Seide, Jacques Lassalle, Philippe Adrien, Jean-François Peyret. Elle fonde en 2001 la compagnie Les Cambrioleurs, réunissant des acteurs, vidéastes, plasticiens, circassiens, marionnettistes. Elle crée les spectacles Poudre ! (2001) et e muet (2004) au Théâtre national de Chaillot, Ou le lapin me tuera au théâtre Paris Villette en 2003 ; On n’est pas seul dans sa peau (2006) et Sous les visages (2008) au Quartz, Scène Nationale de Brest où elle est artiste associée.


Jeudi 27 Janvier au Sorano:
TOUT doit DISPARAÎTRE
(C'est magnifique !)
d'Isabelle Luccioni
Je suis vivant, et vous êtes morts.
(Philipp K. Dick)

Ici le spectacle est bien vivant, les comédiens « donnent corps aux mots » de Cadiot, Massera et Minyana. Le propos du metteur en scène est de faire entendre au public un mélange de discours absurdes qui semblent naturels aux protagonistes. Effet comique délirant en perspective.

La course de Fabio Sforzini pour échapper au néant est illustrée par une gestuelle imagée. Avec son pouvoir de conviction, il est aussi l’espoir de la victoire de l’humain sur le matériel. Isabelle Luccioni en peint un tableau fort et sensible. Son engagement artistique contient une part de religieux, en forme de prière.
(Jean-Luc Martinez,
La Dépêche du Midi, février 2010.)

Jouée par la Compagnie Oui, bizarre.
D’après Le Colonel des Zouaves d’Olivier Cadiot
Avec Jean-Marie Champagne, Fabio Sforzini et Alexandre Trijoulet.

[Durée : 1h10]

lundi 15 novembre 2010

Last Meadow: JEUDI PROCHAIN


Last Meadow

DANSE et THEATRE

Jeudi 18 novembre à 20H,
Plus que 5 places disponibles!


Miguel Gutierrez et son collectif The Powerful People ont reçu le Bessie Award de la meilleure chorégraphie pour le spectacle Last Meadow!


Avec Last Meadow, le new-yorkais Miguel Gutierrez nous fait basculer de l'autre côté de l'écran, dans l'univers de James Dean, nous plongeant ainsi au coeur de l'inconscient américain.

Un trio amoureux ressuscite à corps perdus l’ambivalence sensuelle et désespérée de James Dean ; l’errance de la jeunesse et l’effondrement du rêve américain dans une pièce incandescente du chorégraphe newyorkais, musicien et performer surdoué.

Miguel Gutierrez n’a pas froid aux yeux. Sa dernière pièce, Last Meadow (traduction - au choix - dernière prairie ou congestion cérébrale !), revisite le mythe James Dean qui, comme chacun le sait, réalisa sa devise : «Il faut vivre vite, mourir jeune, faire un beau cadavre». S’inspirant de trois de ses films, A l’est d’Eden, La Fureur de vivre et Géant, un triangle amoureux ressuscite la sensualité jusqu’au-boutiste de l’icône, tout en rivant le clou aux stéréotypes d’une Amérique de légende. Transgenres, affublés de postiches, le chorégraphe et ses interprètes explorent à corps perdus les troubles de l’identité et les désarrois d’une jeunesse surgie dans les années 50 aussitôt fracassée. Sur un tempo d’enfer qui doit beaucoup à l’entertainment, le trio enchanté passe en revue le vocabulaire chorégraphique, court-circuite les situations dramatiques, liquide ainsi tous les codes, dans une exultation des êtres, ambivalents, insaisissables et désirants.


«J’aimerais écrire de plus belles choses ou de la fiction, mais nous ne devrions pas éviter la réalité, n’est-ce-pas ? Les choses que j’ai écrites sont la vérité. C’est dur de les écrire. Je souffre de solitude. Pardonnez-moi. Je suis seul.»

James Dean, 1953

vendredi 12 novembre 2010

Face au mur


Face au mur

par la troupe d'amphi-théâtre dans le cadre du festival scènes de rentrée.
Le 25 novembre à la salle du Cap- Université Paul Sabatier
118 Route de Narbonne

20h30


Pièce de Martin Crimp, entremêlée de textes de Rodrigo Garçia, le tout adapté par notre chère Julie Pichavant.

La troupe des Zinzins siphonés d'Amphithéâtre remonte sur les planches, avec sa pièce "Face au Mur" de Martin Crimp, revisitée par la bande de joyeux lurons sous la direction de Julie Pichavant.
Un bon moment en perpective avec cette pièce pétillante tantôt acide, tantôt excentrique qui laisse un petit sourire en coin scotché au visage!

L'entrée est gratuite, alors hop hop hop, pas d'excuses!
Venez nombreux, plus on est d'fous, plus on rit!

Knüt !


Knut !

Au théâtre du Grand Rond, le 10 décembre à 21h
De et avec : Fred Toush Compagnie : Le nom du titre Mise en scène : Gwen ADUH

Propos : Knüt est un engagement personnel sur le plan politique, moral, juridique et militaire. C'est aussi la traduction grammaticalo-orthographique du son émis par la sirène du manège avant son départ...Knüt.. Car c'est bel et bien dans un manège iconoclaste et surréaliste que Fred Tousch nous emmène. Et pour attraper le pompon il propose, tel un justicier des temps modernes, de punir sévèrement ceux qui mettent à mal l'économie ondiale, de régler les tensions planétaires, de parler librement de soi en s'acceptant tel que l'on est, de chanter à tue-tête de vieilles chansons indiennes de sa composition, de faire apparaître de la neige ou une pluie d'étoile, de se chamailler puis de se réconcilier. Attention !! Une fois ce manège enclenché, il vous sera impossible de descendre !

Un spectacle à ne surtout pas louper!

Cyrano de Bargerac


La programmation du mois de décembre débute par...

CYRANO DE BERGERAC,
au Sorano, le vendredi 3 décembre à 21h

d'Edmond Rostand
mise en scène Didier Carette et Marie-Christine Colomb

Eh bien ! Oui, c’est mon vice

Déplaire est mon plaisir. J’aime qu’on me haïsse.
Mon cher si tu savais comme l’on marche mieux Sous la pistolétade excitante des yeux !
Comme sur les pourpoints, font d’amusantes taches Le fiel des envieux et la bave des lâches !


Un Cyrano : « Qui fut tout et qui ne fut rien ». Et puis non finalement, jusque dans cette mort, il ne sera pas seul… Tous les autres l’accompagneront, Christian, Roxane et de Guiche, Le Bret et Ragueneau. Quarante personnages, des dizaines de costumes, des décors multiples… Une folie ? Notre dernière folie…

Le Zéhéro n'est pas n'importe qui .


Suite du programme pour le mois de novembre:

Le zéhéro n'est pas n'importe qui, au théâtre du Grand Rond

Le vendredi 26 novembre à 21h

Compagnie Alakabon Théatre (Guinée)/ Frontal.
Auteur : Williams Sassine.


Propos : Après avoir appris la mort du PDG, Sékou Touré, à la tête de la Guinée pendant plus de deux décennies, Camara l'exilé, apparaît sous un regard nouveau auprès de la famille de colons blancs pour laquelle il travaille. Un intérêt soudain se manifeste pour Camara, qui jusque là, homme sans histoire, devient malgré lui la figure d'un héros de l'opposition au régime du PDG.
Camara profite du nouveau statut que l'actualité lui confère, et libère tout son refoulé de colonisé, de musulman, se mettant à transgresser allègrement les tabous : alcool, tabac, les femmes ... A travers Camara, le héros zéro de la pièce, une multitude de personnages surgissent pour nous dire leur rêve de liberté, leur hantise d'exilés, leur ivresse de vivre.

Avis : Récit à la fois humoristique, cynique et caustique, le "Zéhéro" manie le dérisoire et le grave qui s'expriment vaille que vaille avec la même urgence!

Contactez-nous vite!

lundi 8 novembre 2010

Prochaines dates, prochains spectacles...


Première date, premier spectacle...: PHEDRE

Le vendredi 19 novembre à 21h au Théâtre du Grand Rond se jouera PHEDRE, EXPLOSION, mise en scène par Natalie Barolle, d'après Euripide, Sénèque et Racine...
avec Delphine Alvado, Nathalie Barolle, Sébastien Bourdet, Anne Bourgès et Alexandra Malfi.

Phèdre est la fille de Minos, roi de Crète, et de sa femme Pasiphaé. Elle est donnée en mariage par son frère Deucalion à Thésée, héros qui, après avoir vaincu le Minotaure, a séduit puis abandonné Ariane, la sœur de Phèdre, sur l’île de Dia. De l’union de Thésée et de Phèdre naissent deux fils. Thésée a de son côté un fils, Hippolyte, né de son union précédente avec la reine des Amazones, Antiope.

Hippolyte est devenu adulte. Phèdre devient alors l’instrument d’une vengeance d’Aphrodite : la déesse de l’Amour fait naître chez Phèdre une folle passion pour son beau-fils. Ne pouvant lutter contre l’amour qui la consume, elle profite d’une absence de Thésée pour faire part de ses sentiments à Hippolyte…

Nous avons réservé 10 places pour l'instant... prévenez-nous au plus vite de votre intérêt pour la pièce, et nous en demanderons davantage! Date limite: le lundi 15 novembre.


Autre spectacle, autre date...: ADDICT
le Lundi 22 novembre à 20h30 a lieu l'avant-première du spectacle ADDICT, par la compagnie Folavril, à la MJC Roguet (St Cyprien) : 25 places gratuites pour les adhérents d’Amphi théâtre.
Nous tiendrons, Gaétan et moi, une permanence le jeudi 18 novembre entre 13h et 16h à la cafétéria de l'iep, pressez-vous de nous contacter et de venir chercher vos places...


THEATRE ROCK inspiré par les univers de Lou Reed, et autres passagers dans la tourmente. Le spectacle, joué par quatre comédiens-musiciens, parle de l'addiction aux drogues dures.Un spectacle hommage au Velvet Underground. Un " groupe rock" prendra le risque de jouer en live -électrique des titres cultes du Velvet et autres icones du rock ainsi que ses propres créations. Perception hallucinée et misérable miracle de la poésie, Baudelaire, Villon, Lou Reed. Rock n'roll attitude.

En fond de scène des stores vénitiens clairs permettent des projections vidéo frontales inspirées de la Factory de Warhol période Velvet Underground et Nico. Délire psychédélique banane et sérigraphies démultipliées.
Sur scène, ailleurs, Victor Martin se raconte. Il a du vivre de grandes fêtes décadentes, il aurait pu connaître Warhol, Victor Martin est junky. De cure de désintox en rechutes, la dope dévore sa vie et l'entraîne dans la chute. Il soliloque ou revit des scènes en duos ou trios - rupture, paradis, prison, clinique, la rue peut-être.


Autre date, mais cette fois-ci autre "visite": VISITE DU TNT.

Le mercredi 24 novembre à 12h45, venez-nous rejoindre dans le hall du TNT pour une visite du théâtre. Le nombre de places est bien sûr limité mais c'est gratuit, donc pareillement contactez-nous au plus vite,et venez profiter de cette opportunité!

Espérant vous lire, vous voir ou vous entendre au plus tôt, à bientôt pour de prochains spectacles... et n'oubliez-pas, contactez-nous pour réserver votre place!!! =)

Eléonore

ps: Dans quelques temps, nous publierons le programme complet de l'année à venir...








lundi 11 octobre 2010

Cette semaine, Amphithéâtre fait sa rentrée... ;)

Bonjour,

constitué d'un nouveau bureau, l'association Amphithéâtre se remet à la page. Si vous avez raté la réunion, ne soyez pas perdus, sachez que toutes les informations et actualités seront données sur ce site!
Les cours d'impro et de théâtre commencent cette semaine.
Impro: lundi et/ou jeudi 18h30 à 20h30
Théâtre: mardi et/ou mercredi 18h30 à 20h30.
Les salles sont encore à définir, mais rendez-vous à l'horaire prévu dans le grand hall de l'université de Toulouse 1 Capitole, en face de l'IEP...

Nous sommes déjà très nombreux sur les listes, mais je me permets de vous rappelez que nos prendrons les premiers chèques, suite justement au trop grand nombre...
Cependant n'oubliez pas que vous pouvez toujours adhérer à l'assos pour les places de théâtre à prix mini (5 euros).

Concernant notre prochaine pièce, parlons-en justement:
Amphithéâtre a réussi à avoir 10 places pour ce fabuleux spectacle, qui se déroulera le mardi 19 octobre à 20h au théâtre Garonne, il est urgent, si vous êtes intéressé, de nous contacter au plus vite !!! Pour seulement 5 euros vous pourrez y assister, au lieu de 12 à 21, sans adhésion à l'assos', alors précipitez-vous!

Notre Terreur,
mis en scène par Sylvain Creuzevault.
La compagnie d'ores et déjà a été créé en 2002 à l'initiative de Sylvain Creuzevault, Damien Mongin, Louis Garrel et Arthur Igal.

"Rien de mieux, pour commencer la saison théâtre que de voir Notre terreur, le remarquable spectacle du jeune collectif d'ores et déjà, consacré à la Révolution française", nous fait remarquer Brigitte Salino, du journal Le Monde.

En résumé: "Notre terreur - avec le retrait de la majuscule et l'emploi du possessif- est une critique de la construction de l'histoire officielle."
Les 9 et 10 thermidor an II marquent l'arrestation et la mort de Robespierre, acteur capital de la Révolution française. On y traite des travaux du Comité de salut public, qui de septembre 1793 à juillet 1794 gouverna la France par la Terreur parallèlement à la mésentente des révolutionnaires. Ici se dévoile la solitude de Robespierre...
"Nous proposons un spectacle qui n'est pas un jugement aveugle mais un désir de compréhension, nous explique le metteur en scène Sylvain Creuzevault."


Venez nombreux assister à ce spectacle qui promet d'être époustouflant et qui donne à réfléchir! Pour plus d'information encore : www.theatregaronne.com/saison.php?itemid=25&idevent=204
Manifestez-vous très rapidement!!!

Informations

Bienvenu sur le blog d'Amphi-Théâtre !

Beaucoup d'informations concernant l'association sont disponibles ici. Cependant, n'hésitez pas à nous contacter si vous ne trouvez pas de réponses à vos questions.